Cinéma de proximité de 3 salles. Établissement classé Art et essai - Label Recherche et découverte, Jeune public et Patrimoine/Répertoire
À Pékin, une princesse renommée pour sa beauté soumet ses prétendants à trois énigmes. Le prince qui saura les résoudre...
Un soir de Noël, la jeune Clara se voit offrir un pantin inanimé, un casse-noisette. Alors qu’elle le tient dans ses bras, elle s’endort et rêve...
En pleine guerre civile romaine (49-45 av. J.-C), Giulio Cesare (Jules César) découvre que son rival Pompée a été exécuté...
La Fille mal gardée raconte le triomphe par la ruse d’un amour empêché. Ballet-pantomime créé par Jean Dauberval en juillet 1789 au...
Inspiré de la chorégraphie de Marius Petipa, Don Quichotte de Rudolf Noureev est une véritable fête de la danse aux accents espagnols. Les solistes...
Dans les Indes récemment colonisées, le coup de foudre d’un officier britannique pour la fille d’un brahmane attise les tensions communautaires,...
À Pékin, une princesse renommée pour sa beauté soumet ses prétendants à trois énigmes. Le prince qui saura les résoudre obtiendra sa main et le trône. Hélas ! Jusqu’à présent, tous ont échoué et ont subi la sentence implacable : la mort. Le jeune Calaf réussira-t-il ? Inspiré par une fable de Carlo Gozzi puisant lui-même à plusieurs sources dont les Mille et une nuits, l’ultime opéra de Puccini renoue avec une atmosphère orientale, déjà présente dans Madame Butterfly. Mais en 1924, année où le compositeur meurt en laissant sa partition inachevée, son écriture a gagné en modernité, sans rien perdre de son invention mélodique, comme en témoigne le célèbre air « Nessun dorma ». Les références à l’Asie ne pouvaient que séduire Robert Wilson dont l’esthétique emprunte au théâtre nô. Sa mise en scène épurée, traversée de touches de commedia dell’arte, offre des images saisissantes et hypnotiques.
Un soir de Noël, la jeune Clara se voit offrir un pantin inanimé, un casse-noisette. Alors qu’elle le tient dans ses bras, elle s’endort et rêve d’un univers fantasque où les jouets et les peurs prennent vie. Paru à Berlin en 1816, ce conte d’Hoffmann, maître du romantisme allemand, inspire à Marius Petipa une première version dansée en 1892. Au milieu de soldats de plomb, de rats et de poupées à la taille démesurée, le monde de l’enfance devient ballet. Les songes et cauchemars de Clara sont portés par la partition étincelante et colorée de Tchaïkovski. En 1985, Rudolf Noureev remonte le ballet à l’Opéra national de Paris dans des décors et costumes qui soulignent l’étrangeté du conte. Flocons de neige, fleurs et paysages enchantés forment le décor d’une chorégraphie éblouissante. Guidée par le pantin de bois devenu prince charmant, la jeune Clara affronte ses désirs et ses angoisses au fil d’un récit initiatique.
En pleine guerre civile romaine (49-45 av. J.-C), Giulio Cesare (Jules César) découvre que son rival Pompée a été exécuté sans pitié par Tolomeo (Ptolémée), roi d’Égypte. Alors que Cornélie, veuve de Pompée, pleure la mort de son mari et que Sesto (Sextus), son fils, promet de le venger, Cléopâtre, sœur et épouse de Ptolémée, décide de séduire César... Händel composa avec Giulio Cesare in Egitto son opéra le plus populaire grâce à une partition brillante et ambitieuse dans laquelle se déploient son génie mélodique, une orchestration incroyablement riche et son irrésistible sens du théâtre - l’histoire d’amour entre César et Cléopâtre mêlée d’intrigues politiques faisant le reste pour achever de séduire le public. Et ce sont justement l’amour et la politique les deux ressorts de cet opéra pour le metteur en scène Calixto Bieito, qui dépeint de façon crue et ironique une élite d’ultra-riches isolée dans un décor high-tech et soumise à des émotions primaires.
La Fille mal gardée raconte le triomphe par la ruse d’un amour empêché. Ballet-pantomime créé par Jean Dauberval en juillet 1789 au Grand-Théâtre de Bordeaux, il inspire au cours de l’Histoire de nombreux chorégraphes par son univers proche de l’enfance et sa vision amusée de la paysannerie. En 1960, le chorégraphe anglais Frederick Ashton en propose une version virtuose et pleine d’humour qui fait danser les coqs, les vieilles dames et les parapluies. Une galerie de personnages irrésistibles évolue au son de chansons populaires et d’airs d’opéras‑bouffes. Typique du « ballet d’action » théorisé en 1760 par Jean‑Georges Noverre, genre chorégraphique qui valorise l’expressivité, La Fille mal gardée éblouit et amuse par sa fraîcheur. Dans une cour de ferme ou un champ de blés, les cœurs de Lise et Colas se cherchent et finissent par se trouver. À la manière d’une comédie musicale, le scénario original, revisité par Ashton, nous emporte dans sa fantaisie et ses sourires.
Inspiré de la chorégraphie de Marius Petipa, Don Quichotte de Rudolf Noureev est une véritable fête de la danse aux accents espagnols. Les solistes et le Corps de Ballet sont emportés dans des ensembles et pas de deux au son d’une musique enlevée. Écrit au XVIIe siècle, le roman de Cervantès raconte les aventures de Don Quichotte, un idéaliste qui vit dans les livres et qui décide un jour de cavaler à travers l’Espagne aux côtés du naïf Sancho Pança. Dans le ballet de Noureev, ils rencontrent Kitri et Basilio. Ces deux amants emploient toutes les ruses - du spectacle de guignol au faux suicide - pour se retrouver malgré la résistance du père de Kitri. C’est finalement Don Quichotte qui amène l’heureux dénouement après avoir lutté contre les moulins à vent et croisé la route de Cupidon, Dulcinée et la Reine des dryades. Les costumes et les décors chatoyants subliment une œuvre vive et réjouissante.
Dans les Indes récemment colonisées, le coup de foudre d’un officier britannique pour la fille d’un brahmane attise les tensions communautaires, sur fond de fêtes populaires et de nature sauvage. Inspiré par Pierre Loti, Léo Delibes mit en œuvre, dans une intrigue audacieusement contemporaine, les ressorts de l’opéra orientaliste : une passion impossible, l’évocation musicale d’une civilisation lointaine, l’affrontement du fanatisme religieux et de la sensualité. Lakmé connut un succès international tout en devenant un fleuron de l’Opéra Comique, où il a été joué plus de 1600 fois depuis 1883. Raphaël Pichon à la baguette et Laurent Pelly à la mise en scène magnifient la vérité des personnages, la poésie de chaque scène et la place accordée au questionnement politique.
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